Votre panier est actuellement vide !
DES MÉDECINES HOLISTIQUES
Lorsqu’on étudie ces médecines, on est frappé de constater à quel point elles s’éloignent de notre conception de la santé. Pour elles, le terrain de chacun est essentiel et leur but principal n’est pas de traiter l’urgence, mais de la prévenir. Dans les médecines chinoises, ayurvédiques ou unani, l’alimentation quotidienne est ainsi une véritable thérapeutique et c’est même le principal moyen d’action contre la maladie. Par ailleurs, ces médecines traditionnelles ne commettent pas l’erreur de séparer le travail sur le corps (par des techniques apparentées à l’ostéopathie ou par des massages) et le travail sur les fonctions déficientes de l’organisme. Enfin, et c’est surtout en cela qu’elles sont fascinantes, elles se fondent sur une cartographie nouvelle de la maladie (les méridiens ou les chakras) et sur des outils de diagnostic inhabituels : la circulation de l’énergie chez les Chinois, la notion d’humidité et de chaleur en médecine unani et la notion de caractère en médecine ayurvédique. Comparativement, notre médecine traditionnelle paraît bien fruste, mais cela est peut-être seulement dû au fait que la médecine moderne et ses succès ont discrédité toute référence à des concepts qui n’entraient pas dans son mode de pensée.
L’ayUrvéda:
L’Ayurvéda, qui signifie « science de la vie » en sanskrit, est un système de santé originaire de l’Inde qui remonte à plus de
5 000 ans. Attribué à Brahma, le créateur, l’Ayurvéda enseigne comment restaurer et maintenir l’équilibre entre le corps, l’esprit, les sens et la conscience. Traitant rarement les symptômes, l’Ayurvéda est une médecine de terrain qui guérit en supprimant les causes de la maladie et s’appuie principalement sur l’alimentation pour obtenir ce résultat. Mais la médecine ayurvédique utilise aussi des remèdes à base de plantes et des massages aux huiles essentielles pour rétablir l’équilibre du corps.
En Ayurvéda, ce n’est pas la maladie qu’il faut traiter mais la personne, en utilisant ses énergies émotionnelles,
Les trois doshas
en ayurvéda, trois tempéraments déterminent les caractères de l’individu.
VATA, vivant, enthousiaste, imaginatif, volubile, sensible, extraverti.
Corpulence fine, peau sèche. Facilement angoissé, perd du poids.
PITTA, satisfait de la vie, précis, méticuleux, intellectuel, attentionné, courageux, coléreux, irritable.
De corpulence moyenne. La peau est douce et rosée mais facilement irritée.
KAPHA, chaleureux, lent, résistant, détendu, excellente mémoire. Corpulence épaisse, peau grasse et humide. Têtu, peu stressé, indifférent,
peu émotif, allergique.
affectives et spirituelles pour rééquilibrer le dysfonctionnement physique et empêcher que la maladie ne s’enracine profondément.
Il s’agit donc d’une médecine holistique qui aborde l’homme dans sa globalité mais aussi en tant que concentré de la matière universelle. Selon la médecine ayurvédique, il s’établit une identité de
nature entre les parties solides de l’homme et la terre, ses liquides et l’eau, sa chaleur corporelle et le feu, son souffle et le vent.
L’Ayurvéda traite ainsi chaque individu comme étant un être unique et tient compte de facteurs tels que l’environnement, le milieu de travail, les changements climatiques.
La médecine chinoiSe:
La médecine chinoise est le fruit de plusieurs milliers d’années d’expériences thérapeutiques accumulées. Loin de nous l’idée d’expliquer ici en quelques lignes toutes les subtilités de cette science mais chacun peut appréhender ses bases. Pour la médecine chinoise, la santé s’entretient d’abord par une bonne connaissance de l’alimentation et une hygiène de vie adéquate pour chacun. Le diététicien est le premier maillon de la chaîne de la santé. En second lieu, intervient le médecin qui, après un examen minutieux, détecte les déséquilibres, les blocages et les excès et prescrit un traitement préventif. Enfin, si la maladie se déclare, un thérapeute qualifié prescrit un traitement curatif à base de plantes. Cette science précise de nutritionniste, de botaniste et de thérapeute est au service d’une conception de l’homme.
Selon la médecine traditionnelle chinoise, la santé se mesure
selon les quatre natures, les
cinq saveurs, les relations avec les méridiens et les quatre mouvements.
• Les quatre natures renseignent sur le plein ou le vide (plénitude
ou vacuité) du froid/frais et du chaud/tiède, qui caractérisent certaines affections et indiquent le moyen de les traiter. Un excès de froid se traitera, par exemple, par des aliments ou des plantes à tendance « chaude ».
• Les cinq saveurs sont le
piquant, le doux, l’acide, l’amer et le salé. Chacune de ces saveurs agit selon sa vertu sur la circulation de l’énergie dans les méridiens. Une saveur peut stimuler un organe faible ou encore éliminer un trop-plein de chaud ou de froid.
• Les parties du corps, de la plus
superficielle (la peau)
aux plus profondes (les viscères), sont reliées par
le réseau des méridiens. Ils se communiquent entre eux
l’énergie (tchi) et peuvent s’influencer. Le praticien connaît la relation entre
les parties du corps et peut surtout anticiper
l’évolution des déséquilibres afin de faire
de la prévention grâce aux plantes.
• Les quatre mouvements indiquent
les mouvements internes de l’énergie. Les excès ou les défauts de mouvement de l’énergie permettent de diagnostiquer une pathologie selon une montée, une descente, une entrée ou une sortie